Parfois, on met un peu de temps à la trouver. Pourtant, elle est là depuis longtemps. Dans les classiques du blues, du jazz. Elle aime à se dissimuler, subtile et discrète. Mais elle est si belle : on la met en avant malgré elle. Jusque dans les labels les plus fameux, le Blue Note merveilleux d'Alfred Lion et Max Margulis.…
House c’est le foyer, la maison de l’abstraction. Celle-ci est parfois étonnante, rappelant les figures impossibles telles que les escaliers de Penrose chers à Maurits Cornelis Escher, que l’on peut observer sur sa gravure Montée et Descente. Elle est souvent extravagante, à l’image du Groupe de Memphis, mouvement architectural originaire d’Italie, connu pour ses créations pops et insolites auxquelles cette composition rend…
Une résonance dans un paysage indéterminé. Quelqu’un s'est mis à jouer. C'est l'aube ou le crépuscule, la nuit commence ou va se terminer. On entend un son. Un, deux. Un rythme qui s'égrène petit à petit, tandis que les baguettes percutent la batterie. Les lumières de la ville entrent par la fenêtre. L'horizon se colore d'orange et de rouge. Puis…
Se laisser surprendre. Par des contrées inexplorées, qui ne demandent qu'à laisser parler leur personnalité. Par des tonalités nouvelles. Les djembés, le ronronnement chaleureux et puissant des percussions africaines. Des harmonies sans chaînes. Se laisser porter. Partir, en bateau, en avion, au-delà de notre horizon. Découvrir de nouveaux visages. Au loin. Jusqu'à d'autres musiciens, dans une atmosphère de fiesta, au…
On dirait un jeu de quilles. Une boule de bowling irrépressible, qui s'en va droit vers le strike. Un engrenage bien huilé. Un jeu sans sportif, dont le résultat ne varie jamais. Où tout se déplace, toujours. Dans une constance immuable. Comme les créations d'Alexandre Calder. Des sculptures émancipées, mobiles, imbriquées les unes dans les autres. Toutes les pièces sont…
Un courrier à cœur ouvert, une lettre timide, cachée derrière le paravent, qui n’arrive pas à choisir ses vêtements. C’est un peu transparent, peut-être qu’on la gêne en regardant. Ne tournons pas la tête en partant. Ou alors… attends un peu ! Elle se prend au jeu. Dis, tu crois qu’elle trouve ça amusant ? Elle a le goût des…
Sur les affiches, dans les journaux, sur les sites que nous consultons, nous sommes exposés à des typographies toutes différentes. La création de police est un art du quotidien silencieux et pourtant omniprésent. Ici, les lettres se font connaître et s’animent. Elle apparaissent d’abord fondues dans le décor, évidentes, puis elles se délient, se transforment, modifiées par un relief…
Parfois, on entend ça, au détour d’une rue, sans comprendre pourquoi. Un enfant que la faim entraîne, une expression qui s’emmêle. Une petite envie de chocolat, puis voilà ! Une phrase qui se sculpte dans l’esprit, qui finit par nous entêter sur le chemin. Que l’on expose, bras tendu, comme un trophée de l’absurde et du quotidien. Elle finit par…
Il ne faut pas paniquer. C’est une simple histoire de thé renversé. Il faut dire, aussi, que la tasse était bizarrement constituée. On ne savait pas trop si elle était ronde ou carrée. Deux gouttelettes qui tombent, comme deux taches d’encres à la mauvaise place. Le nom du propriétaire a été effacé. Une lettre, seule, en a réchappé. Les autres…
Chaque fois que l’on ouvre ces rideaux, on découvre quelque chose de nouveau. Regarde-moi tous ces tuyaux ! Qu’est-ce qu’ils apportent ? Du gaz, de l’électricité, de l’eau ? Si seulement on pouvait savoir où ils vont. Est-ce qu’ils se séparent, ou se rejoignent ? Tu crois qu’ils aboutissent à un labo ? Il y aurait des cheminées, des curiosités,…
Mais non ! Une pomme de terre sur un présentoir, en voilà une drôle d’idée. Pourquoi pas une table à repasser, tant qu’on y est. C’est différent, lumineux. Un joyau de bijoutier, plein d’éclat, sûrement de l’or 24 carats. Ça expliquerait que l’objet soit seul, suffisant, posé là. Enfin… toutes ces pattes, elles servent à quoi ? Étrange machinerie que…
Un aigle aux ailes ramassées, au regard vif et affamé, qui se prépare à dîner. Des turbines immenses, en train de tourner. À moins que ce ne soit une usine, une fabrique et sa fumée ? Mais qu’est-ce que le soleil y ferait ? Lui y voit une girafe mécanique, elle un accordéon électrique. Les avis sont désaccordés. Et si…
Que regarder ? Le vase ou la plante. Tout ça semble figé dans la céramique. Maîtresse de la couleur, elle l’a absorbé tout entière. Derrière elle, il n’y a plus qu'un mur et une nature morte. Ou vivante. Les feuilles virevoltent encore, comme élancées dans le vent. Une nature prisonnière, mais toujours créative. Qui dessine ses propres motifs. Qu’est-ce qui…
C’est tout plein de couleurs simultanées et de demi-cercles insensés. Ils se repoussent, se rencontrent, se renfoncent dans un mouvement désespéré. Tout ça donne le tournis, et ce n’est pas fini. Un peu plus, et on finira hypnotisés. Il faudrait s’éloigner, sans chanceler. Est-ce qu’il y a encore un sol sous nos pieds ? Il est devenu difficile à deviner.…
Dans un fauteuil confortable, une tasse de café à la main. Pour un jazz du matin, rien qu’une petite note d’entrain. La platine qui déraille, la chaîne qui grésille, la bande qui dévie. L’antenne qui rit. Pour s’en aller, ailleurs qu’aujourd’hui. Il faudrait un peu de sucre et un soupçon de mélancolie. Un beau livre d’aventure, et une envie de…
Bien habillé, mais sans son béret, les lunettes finement ajustées. David Hockney jeune, prêt à travailler. À faire briller des piscines luxueuses, des paysages somptueux, plus tard, sa Normandie heureuse. Bientôt épanoui, libéré, apaisé par les années. Après des combats gagnés. Contre les préjugés, dans We Two Boys Together Clinging. Avec l’amour à ses côtés, Peter Schlesinger, Gregory Evans. Puis…
Un profil qui dépasse les normes. La musique d’un colérique, d’une incroyable force esthétique. Artiste, pianiste, contrebassiste, au rythme chevillé au cœur. Qui impressionne, fait peur. Sûr de lui. Luttant, chaque jour, contre le racisme. Avec ses armes et son charisme : un free jazz puissant, avec un peu de classique dedans. Un tempérament tonitruant. Un son virtuose, plein d’adrénaline,…
Impression sur papier d'art à partir d'une création de Célestin. Numérotée et signée de 001 à 101 Papier d'art Impression Epson encre ultra-chrome garanti UV Les visuels sont vendus non encadrés
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Certaines des muses de Miles Davis figuraient sur les pochettes de ses albums, à l’image de son épouse Frances Taylor sur celle de Someday My Prince Will Come. Il aimait l’amour et les femmes, parfois de façon viscérale, voire animale. Ce collage numérique évoque l’étreinte reptilienne et hypnotique que pouvait provoquer la musique du trompettiste sur le cœur de ses…
